La grossesse représente un véritable bouleversement hormonal et entraîne de profondes modifications chez la femme enceinte : sa poitrine devient par exemple plus généreuse et sa chevelure devient souvent plus dense et plus fournie, sublimant à la fois sa féminité et sa maternité. Pourtant, certaines femmes enceintes voient un effet inverse, avec une chute de cheveux pendant la grossesse.
Découvrez pourquoi on peut perdre ses cheveux pendant la grossesse et quel en est l’éventuel risque à terme.
Est-ce normal de perdre ses cheveux durant la grossesse ?
Pour bien comprendre pourquoi les cheveux tombent, il faut se rappeler qu’un cheveu ne pousse pas de façon continue.
Le cycle pilaire s’organise en 3 phases : une phase de croissance dite anagène (elle dure jusqu’à 6 ans chez une femme), une phase d’involution et de chute dite catagène et une phase de repos dite télogène. C’est pourquoi perdre 50 à 100 cheveux par jour est considéré comme normal, et ne doit pas inquiéter.
Un cheveu est programmé pour vivre en moyenne 20 à 25 cycles, avant de mourir définitivement : c’est alors que s’installe la calvitie, car un cheveu mort est incapable de se régénérer.
Lors d’une grossesse, deux facteurs peuvent alors favoriser la chute des cheveux : les hormones et les nutriments.
Chute de cheveux due aux hormones
En temps normal, 85 % des cheveux d’une femme sont en phase de croissance, mais ce taux passe à 90-95 % au moment de la grossesse, surtout au 3ème trimestre de la gestation. Il semble que les stéroïdes sexuels, comme les oestrogènes ou la progestérone, jouent un rôle majeur sur le cycle pilaire.
C’est ce qui explique la chevelure plus belle et plus dense… mais parfois aussi la chute accélérée des cheveux. Car les hormones accélèrent alors le cycle pilaire, accélérant la survenue des phases suivantes où la perte des cheveux se développe.
C’est aussi l’un des paradoxes de cette belle chevelure : en accélérant le cycle pilaire, les hormones vont diminuer le capital capillaire et se rapprocher de cette échéance moyenne de 20/25 cycles après lesquels le cheveu meurt définitivement.
Un autre facteur peut aussi interférer avec ces variations hormonales, à savoir l’arrêt d’une pilule contraceptive riche en œstrogènes (traitement d’une acné concomitante) ou riche en progestérone. Il faut donc toujours en tenir compte si l’on constate une chute excessive de cheveux chez une femme enceinte.
Chute de cheveux due à des carences
D’autres facteurs peuvent intervenir sur la chute des cheveux, car le cycle pilaire est fortement dépendant des états de stress ou de carences, fréquents lors d’une grossesse, car une partie des apports est assimilée par le futur bébé, toujours prioritaire : le cheveu se met alors en phase de repos, après avoir chuté.
C’est vrai aussi bien pour les carences en oligo-éléments, comme le zinc ou le soufre, que pour les carences en minéraux, comme le fer : il faut ainsi toujours envisager une carence martiale en cas de chute de cheveux lors de la grossesse, notamment en cas de signes associés comme une fatigue, un excès de stress ou un teint pâle. Un dosage sanguin permet alors de confirmer le diagnostic.
Je perds mes cheveux pendant la grossesse : que faire ?
Toute femme enceinte voyant ses cheveux tomber de manière excessive a intérêt à consulter, même si ces alopécies sont le plus souvent transitoires et réversibles.
Le diagnostic clinique a pour but d’éliminer les causes médicales des chutes de cheveux brutales, et d’apprécier le risque potentiel d’éventuelle calvitie à terme. Si cette dernière est plus fréquente chez l’homme pour des raisons hormonales, les femmes n’échappent pas en effet à l’alopécie androgénétique : près d’1/4 en souffre, notamment après la ménopause. Toute accélération du cycle pilaire lors de la grossesse est un facteur augmentant ce risque.
Face à une carence nutritionnelle, le médecin va prescrire des compléments nutritionnels, pour préserver autant le cheveu, que la femme enceinte et son futur bébé.
Face à une calvitie, les traitements médicaux sont sans effet, car la chute est définitive. La seule solution est alors une greffe de cheveux.
Un bras guidé par intelligence artificielle prélève à l’unité les meilleurs greffons, tandis que le chirurgien esthétique effectue la greffe cheveu par cheveu, avec une solution sur-mesure entièrement personnalisable. Un logiciel de simulation permet de tout choisir, de la densité capillaire au dessin d’implantation.
Grâce à leur expertise en greffe capillaire, les praticiens de SKINCLINIC à La Rochelle sauront vous proposer une solution adaptée si vous perdez les cheveux pendant votre grossesse. Vous saurez ainsi s’il s’agit d’une chute temporaire, ou s’il s’agit des prémisses d’une potentielle calvitie à venir et à traiter le plus vite possible.
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