Ne vous détrompez pas, même si l’on associe régulièrement les soins esthétiques à l’avancée de l’âge, les jeunes (et surtout les Millennials) sont également concernés ! En effet, une étude a montré que les 18-34 ans ont davantage recours à des traitements esthétiques que les 50-60 ans, ce qui n’était pas arrivé depuis des décennies.
Ce qui explique cette augmentation, c’est qu’aujourd’hui, l’apparence physique et la réussite sociale ou professionnelle sont perçues comme liées. Selon une étude, 86 % des personnes interrogées (tous pays confondus) pensent que l’apparence contribue à la réussite d’une personne dans tous les aspects de sa vie.
En début de carrière, les jeunes générations sont donc prêtes à franchir le pas, d’autant plus que les techniques utilisées (radiofréquence, LED, injections, etc.) sont beaucoup moins invasives que les méthodes chirurgicales.
Tous les jeunes rêvent d’un visage lisse, sans imperfections, qui respire la fraîcheur et le bien-être. Cela peut s’expliquer par l’effervescence des réseaux sociaux et la facilité avec laquelle ils peuvent perdre confiance en eux. D’ailleurs, nombreux sont ceux qui modifient leurs photos avant de les publier en ligne.
De nombreuses personnalités publiques et influenceuses ne se cachent plus de recourir à ces soins. Certaines filment même leurs séances en direct sur les réseaux sociaux et partagent les coordonnées des professionnels qu’elles recommandent, ce qui tend à rassurer, à montrer la réalité des soins et à décomplexer cette démarche.
Aujourd’hui, on recherche avant tout un résultat naturel. Il devient même difficile de savoir si une personne a eu recours à un traitement, tant les effets sont discrets.
Quelle que soit la démarche, une consultation préalable avec un professionnel de santé habilité est indispensable. C’est un moment d’échange pour parler librement de ses attentes et poser toutes les questions nécessaires. Il ne faut pas hésiter à exprimer ses souhaits : les professionnels sont là pour écouter, conseiller et orienter en toute transparence.